Les différents types de poêles

Les différents types de poêles

Le mode de chauffage d’un poêle se fait soit par convection, soit par rayonnement. Le poêle à convection crée de l’air chaud rapidement qui est acheminé dans les pièces par des conduits. Plus lent, le poêle à rayonnement produit une chaleur moins sèche et plus homogène, par transmission à des masses. Mais revenons ici sur les différents modèles de poêle qui utilisent ces techniques.

Le poêle à bois en acier et fonte

Poêle à convection classique, cet équipement ne présente pas un rendement énergétique optimal. Il monte rapidement en chauffe mais sa capacité à emmagasiner les calories est faible. Les modèles d’entrée de gamme sont en réalité de simples chauffages d’appoint.

Leur fonctionnement par convection est simple : l’air ambiant se réchauffe au passage entre l’habillage d’acier et le foyer. La version « à tirage inversé » est plus performante, puisque le dispositif inclut une seconde chambre de combustion qui permet d’exploiter les imbrûlés.

Le poêle de masse à longue inertie

Ces modèles possèdent un foyer logé dans des pierres maçonnées réfractaires ce qui procure une meilleure inertie. Egalement nommé poêle à accumulation, il restitue la chaleur emmagasinée de manière progressive grâce à la présence de matériaux ayant la capacité à conserver l’énergie thermique : pierre ollaire, briques ou béton réfractaires, roches volcaniques (stéatite). Dans cette catégorie, citons l’imposant poêle scandinave muni de plusieurs parois et qui parvient à chauffer de grands volumes ou le poêle en faïence à feu continu.

Ainsi, le poêle de masse produit une chaleur douce et agréable, bien que leur puissance de chauffe soit limitée entre 15 et 35 kW. Il affiche une autonomie élevée et diffuse peu de polluants. Le combustible est la bûche de bois. Notons aussi son poids et son coût d’achat plus élevés que la moyenne. Comptez entre 3 000 € et 15 000 €. En revanche, l’intervention d’un professionnel est requise pour son installation. Cette opération est essentielle pour éviter les émanations de monoxyde de carbones et autres polluants.

Le poêle à bois en vitrocéramique

Poêle à inertie forte, il est généralement équipé d’un foyer fermé. Les portes en vitrocéramiques permettent d’assister au spectacle toujours plaisant de la flambée d’où un argument esthétique. Son rendement énergétique minimum est actuellement de 70 %.

Le poêle à bois double combustion

La double combustion, ou postcombustion, est le fait d’exploiter les gaz résiduels imbrûlés issus de la première combustion grâce à l’adjonction d’entrées d’air supplémentaires. Le poêle à bois double combustion implique donc une seconde chambre à combustion et propose un meilleur rendement énergétique (entre 60 % et 85 %). Au final, la consommation des bûches de bois se trouve abaissée et la combustion globale plus intéressante en termes écologiques (émission de particules fines et de dioxyde de carbone seulement à 0,007 %).

Le poêle à combustion inversée ou descendante

Avec ce modèle innovant, les flammes sont obligatoirement dirigées sous la sole ce qui favorise une meilleure exploitation de cette combustion qualifiée d’inversée. Autrement dit, le feu se développe sous les bûches de bois qui ne se consument pas toutes en même temps. Résultat : meilleure combustion, meilleur rendement et moins de pollution.

Pour en savoir plus sur les atouts et les inconvénients du poêle de chauffage, sollicitez un professionnel près de chez vous qui pourra aussi vous conseiller sur l’entretien de ce dernier.

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